COMPTE RENDU DE LA RÉUNION INTERSYNDICALE DU 7 avril 2003

Le 7 avril 2003, 5 organisations syndicales représentatives (CGT, SNSPP/CFTC, FASPP, FO et CFDT) se sont réunies à l’initiative de la CGT dans les locaux de la fédération des services publics à Montreuil.

Comme en 1999, la CGT a souhaité cette rencontre afin de trouver en commun des convergences sur les revendications des personnels des SDIS.
Seul le SNOPSP/CFE CGC, devenu  « avenir secours» n’a pas répondu à cette invitation.
Le scénario se reproduit, comme avant les manifestations de 1999, la DDSC reçoit les organisations syndicales sans donner suite aux revendications.
Le constat est unanime, les récentes mesures législatives et réglementaires ne sont que partiellement appliquées au prétexte de l’inflation des budgets des SDIS.
Les organisations syndicales, après avoir réclamé à maintes reprises le projet de loi de modernisation de la sécurité civile, n’ont toujours pas obtenu satisfaction.
A contrario, certaines associations l’ont déjà en leur possession. L’expression syndicale sera forcément réduite, le ministre annonçant la parution du texte à l’automne.
Comme pour le dossier des retraites, nous craignons fort que la négociation ne se réduise à une simple consultation.
Pendant ce temps, le ministre de l’intérieur n’a d’yeux que pour le volontariat, soi-disant moins coûteux, mais surtout plus électoraliste. Preuve en est, les orientations retenues par SARKOZY le 31 mars dernier à la Maison des sapeurs pompiers lors de la présentation du rapport de la « mission volontariat » confiée au maire de Nîmes*.
Face au déficit croissant de sapeurs pompiers volontaires, les nouveaux objectifs du ministre passent par un démantèlement du service public d’incendie et de secours en inventant de nouvelles formules de précarisation (sapeurs pompiers juniors, SPP en CDD, emplois à temps partagés) mais aussi en allégeant l’aptitude médicale et le niveau de formation des sapeurs pompiers volontaires.
Le sapeur pompier professionnel risque de devenir une espèce en voie de disparition.
Au terme de la réuni­on des organisations syndicales, nous avons rédigé un courrier reprenant les orientations communes et demandant une rencontre au ministre de l’intérieur dans les meilleurs délais.

Les organisations syndicales attendent une réponse avant la fin avril, dans le cas contraire, elles se réuniront de nouveau pour décider des actions à mener

Répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *