SDIS 38: La CGT des SDIS interpelle les syndicats de police sur l’accident qui a fait perdre un oeil a Quentin le 23 janvier 2014

crs pompierMontreuil, le jeudi 23 janvier 2014

 

 

Aux syndicats de Police

 

Chers Collègues

Nous tenons à vous interpeller sur les événements qui se sont déroulés courant décembre dernier dans le département de l »Isère.

Vous ne pouvez ignorer qu »à deux reprises, des collègues sapeurs-pompiers professionnels ont été blessés lors de manifestions sur la voie publique.

L »un d »eux a perdu la vue d »un œil, sa vie privée et professionnelle est a jamais bouleversée.

Nous avons pris l »habitude de suivre l’ »actualité de votre corporation  souvent commentée, expliquée par vos représentants dès qu »un événement défraie la chronique, mais concernant ceux de l »Isère, pas un mot.

L »utilisation par les pouvoirs publics des forces de l »ordre pour réprimer de plus en plus durement les mobilisations des salariés, qu »ils soient du privé ou de la fonction publique, ne suscitent, de votre part aucune réaction.

Comment tolérer le laxisme envers les “bonnets rouges” et ne pas s’offusquer de la répression contre des fonctionnaires du service public.

Nous travaillons ensemble, côte à côte, et nous savons que les missions qui vous sont attribuées, ou les consignes qui vous sont données ne vous enchantent pas toujours, mais dernièrement, un cap a été franchi. Nous le nions pas, par le passé, des débordements ont existé avec parfois même des blessés graves mais les manifestations étaient alors d’une ampleur bien supérieure.

Malgré tout, pas même une parole modératrice, ni un mot de votre part sur nos collègues blessés.

Les hommes et femmes de la police ne sont pourtant pas insensibles aux thèmes qui mobilisent les agents des SDIS,  l »austérité que vous avez vécue et vivez est similaire à la nôtre et certaines de nos revendications sont communes.

Nous attendons que sur des événements aussi, votre parole soit claire et forte, et qu’aucune place ne soit laissée à l »interprétation car nos convergences devraient nous faire porter ensemble les mêmes revendications.

Unis, nous serions sans doute bien mieux entendus, et nos métiers si proches dans l’esprit et le dévouement pourraient nous sembler moins pénibles.

Sûr de l »intérêt que vous prêterez à nos remarques, veuillez recevoir, chers Collègues, nos salutations fraternelles.

  Pour le collectif CGT des SDIS

Sébastien Delavoux

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