RÉPONSE A L’INVITATION DE LA FNSP A LEUR CONGRES le 16 août 2006

MONTREUIL, le 16 août 2006

 

Monsieur Bruno LEBEL

Secrétaire général du Collectif CGT

Des agents des SDIS de France

A

Monsieur le Président de la FNSPF

32 rue Breguet

75011 PARIS

 

 

Monsieur le Président,

 

Par lettre du 05 juillet dernier, vous m’informez de la tenue de votre 113 congrès national à PAU – PYRENEES ATLANTIQUES.

Vous m’invitez à vous faire honneur de ma présence à l’occasion de cette assemblée générale.

 

Vous le savez, depuis quelques années nous déclinons régulièrement vos invitations, non pas par systématisme mais sur le constat de nos divergences et de nos oppositions d’analyses et de propositions concernant notamment les sujets relatifs à l’évolution de carrière des sapeurs pompiers professionnels et leurs fins de carrières.

 

Ainsi, la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile que vous avez défendu et accueilli avec condescendance, reste à nos yeux un vivier d’attaques sans précédant contre le statut des sapeurs pompiers professionnels et de la couverture opérationnelle de notre service public.

 

Au delà de nos divergences tant de forme que de fond, force est de constater que l’ensemble des acteurs de la sécurité civile, du ministère de l’intérieur et de l’état vous offre une obédience absolue et toutes vos propositions sont reçues comme crédit providentiel.

 

Cette reconnaissance officielle a été légitimée avec la création de la CNIS vous offrant l’hégémonie de représentation des personnels sapeurs pompiers.

 

Mais le rayonnement de votre notoriété ne peut ouvrir droit au pouvoir dont aspirent certains de vos responsables associatifs.

 

Cette année 2006, a été marquée par des conflits nationaux et locaux qui trouvaient au sein des SDIS des relais répressifs entre des responsables associatifs de la FNSPF et les états majors des SDIS.

 

Comment faire l’impasse du conflit en MOSELLE où vous vous êtes commis en faute en faisant une déclaration à l’encontre du personnel gréviste et de leur syndicat sur l’agression dont aurait été victime le directeur intérim du SDIS faisant fi de la présomption d’innocence des agents dont bénéficie en ce pays, tout accusé ?

 

Vous l’aurez compris, cette année encore, le bilan offre au passif, trop de divergences avec votre association pour que nous puissions partager les moindres contenus revendicatifs.

 

Veuillez recevoir Monsieur le président, nos sincères salutations.

 

 

Le secrétaire général,

Bruno LEBEL