Compte rendu du 24 avril 2024 Lancement du Beauvau de la Sécurité Civile
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Une cérémonie de deux heures a eu lieu devant un pare-terre de parlementaires, directeurs, de fonctionnaires d’Etat, dont des sapeurs-pompiers, militaires BSPP, BMPM, FORMISC, démineurs, pilotes, et des sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires, bénévoles des associations de sécurité civile, représentants d’organisations syndicales, et journalistes soit plus de deux cents invités.
Huit prises de paroles pour présenter différents métiers ou aspects de la Sécurité Civile, des professionnels militaires ou sapeurs-pompiers, des bénévoles et volontaires, des services support de l’organisation, un pilote, pour permettre à chacun d’être représenté et de se sentir associé ou concerné par l’ouverture de ce chantier qui se veut ambitieux.
Le ministre et ses services ont brossé les enjeux de ce Beauvau, son calendrier et la méthode : un découpage par thème avec des réunions dédiées avec une par zone de défense avec l’objectif de rendre ses travaux pour novembre. Il a également affirmé qu’il n’y avait pas de tabou, mais a limité les exigences financières, et posé 3 totems : le volontariat comme socle, le duo maire-préfet, l’intérieur comme ministère des crises.
Pour la CGT, c’est ce qui se traduira en améliorations concrètes qui permettra de classer l’exercice au rang d’avancée significative ou non, de parlottes ou de régression pour le service public.
Les questions de l’égalité du service public sur l’ensemble du territoire, de la prise en compte de la santé des agents, l’équité de traitement entre les agents qui assurent ce service public essentiel sont les plus importantes.
Pour mémoire il n’existe pas de règle simple concernant l’engagement de couverture (délivrer au plus près des usagers) de secours et de soins d’urgence, pourtant on est souvent prompt à écrire des règles en France…
Nous avons noté le rendez-vous en septembre sur la santé des agents, et nous nous y montrerons exigeants.
Beauvau de la Sécurité Civile, affaire à suivre…
Bulletin d’info juin 2013 – Dossier CTA/CODIS Enquête nationale
1 commentaire
Quand on veut éviter d’affronter des problèmes pourtant connus, on convoque énormément de personnes concernées par la noble cause. On leur explique qu’elles ont un rôle prépondérant pour le futur de leurs collègues et du système. On les flatte. On les prend en photo entourées de VIP pour les réseaux sociaux et les plaquettes de com. On prévoit plein de groupes de travail eux-même découpés en sous groupes de travail. On prévoit des agendas bien repartis bien étalés dans la durée. Le temps passe les gens se lassent et ? ………..RIEN. Attendons le drame , les responsables du jour ne seront plus en responsabilités et les responsables du moment expliqueront qu’ils n’étaient pas suffisamment informés donc pas responsables.CQFD