le 13, Nov, 2024 dans Actu |
Pas mal d’absents sur le nombre de membres attendus.
Après une rapide introduction du directeur général sur le contenu de la réunion :
1 Présentation des travaux relatifs à la traçabilité des expositions
2 Travaux engagés (caissons, révision GDO toxicité des fumées, groupe de travail CO FDF…)
3 Présentation de l’observatoire EVREST
Quelques informations et remarques de la CGT :
Tant que les maladies ne seront pas reconnues pour les sapeurs-pompiers, il sera compliqué de les faire prendre en compte par la CNRACL (sauf les maladies contractées en service avec une invalidité de 25%). Le numéro de sécurité sociale devrait permettre de savoir les agents ayant subi un cancer…
La CNRACL devrait avoir lors du conseil d’administration de décembre une analyse juridique du courrier du ministre de l’intérieur1.
Il y a quelques jours l’Etat du Québec a ajouté 6 nouvelles maladies professionnelles (cancer du cerveau, cancer colorectal, leucémie, cancer de l’œsophage, cancer du sein et cancer testiculaire) pour les sapeurs-pompiers.
Un livret a également été édité par Santé Canada2 “Cadre national sur les cancers liés à la lutte contre les incendies” qui affiche l’ambition du gouvernement dans tous les domaines : la recherche, la prévention et la collecte des données, la formation et l’éducation en matière de santé, les diagnostics, l’échange de connaissances, les normes et l’indemnisation des accidents du travail.
Soulignons qu’ils ne se sont pas fondés sur des certitudes mais sur un faisceau de conclusions de différentes études menées dans différents pays, de travaux menés par des associations et les travaux du CIRC, et la volonté de combler le retard constaté avec d’autres Etats.
Reconnaître des maladies que personne n’attrape n’est pas un problème, les conséquences sont nulles, l’inverse est beaucoup moins vrai.
Point 1 : Présentation de la fiche de suivi ainsi que le fruit des 2 séances de travail. Elle sera envoyée aux SIS accompagnée d’une instruction (les membres de l’observatoire devraient en être destinataires).
Reste quelques questions en suspens dont le début de la mesure (T0). Les SIS avaient l’obligation d’assurer le suivi des expositions des agents depuis 2015.
Le seuil de 55 heures de travail par semaine est délétère pour la santé (risque cardio vasculaire, AVC) c’est le seuil retenu par l’OMS et l’OIT.
La logique « Intervention= Exposition = Contamination » ne s’applique pas, cela permettrait pourtant aux agents de ne pas être écartés d’une reconnaissance faute de suivi de leur SIS. La déclaration au Canada se fait sur le nombre d’années d’exercice de l’activité.
Point 2 : Révision du GDO toxicité des fumées :
CGT : Bien sûr qu’il faut proscrire le brossage !!
Point 3 : Présentation de l’observatoire EVREST (EVolutions et RElations en Santé-Travail) outil participatif (donc ouvert aux SIS) sur le suivi de la santé des agents, l’analyse et la comparaison de données de santé https://evrest.istnf.fr/page-0-0-0.html
La CGT n’est pas opposée à ce que les SIS investissent cet outil mais il faudrait au préalable que les SDIS remplissent correctement PRORISQ mis à disposition par la CNRACL depuis de nombreuses années.
Rappel : c’est la CNRACL qui paie l’Allocation Temporaire d’Invalidité et non l’employeur, le conseil médical quant à lui émet un avis. L’employeur peut reconnaître l’imputabilité au service c’est lui qui paie le salaire mais pas l’ATI.
La CGT demande si les travaux du SDIS 33 avec une université de Bordeaux sur des armoires dépolluantes sont disponibles, et si la préconisation de détecteur de fluorure d’hydrogène préconisé dans un rapport de l’IGA4 a vocation à se concrétiser ?
Les réponses sont renvoyées à une prochaine séance.
Les PFAS sont mis à l’ordre du jour de la prochaine réunion de l’observatoire avec la présentation du plan interministériel de lutte contre les PFAS.
Lire la suite
Commentaires récents