Récemment et à l’issue de la dernière rencontre intersyndicale du 2 septembre à Montreuil, certains ont exprimé le souhait d’une rencontre de nos organisations syndicales en précisant que celle-ci pourrait être organisée sur deux jours afin d’optimiser nos déplacements. L’ordre du jour de cette réunion fait état d’un point d’étape sur les retraites et d’une position commune sur le dossier refonte de la filière SPP.

Dans cette période de profonde remise en cause de nos systèmes de retraite, notre organisation CGT déploie toute son énergie à combattre le cynique projet débattu au parlement. Ainsi, notre confédération a appelé toutes ses fédérations, tous ses syndicats à mener bataille, chacun dans son secteur, contre ce projet qui défie l’édifice social bâtit dans notre pays.

Le 7 septembre suite à l’appel des 6 organisations syndicales signataires plusieurs milliers de sapeurs-pompiers et de personnels des Sdis se sont regroupés aux côtés de plus de deux millions de manifestants pour exprimer leur refus de voir brader le système de retraite publique par répartition.

Un peu d’histoire : il y a deux ans, à l’initiative de la CGT qui avait remis un dossier complet au ministre de l’Intérieur, les organisations syndicales représentatives s’étaient réunies afin d’élaborer un projet commun relatif à l’avancement et au déroulement de carrière des SPP en situation opérationnelle limitée.

L’arrêté du 11 août 2010, ne reprend que partiellement les revendications liées à ce dossier. Il est beaucoup trop restrictif puisqu’il ne concerne que les SPP:

Réunies le 12 juillet à Paris, nos organisations syndicales s’inscrivent dans la démarche générale de refus du projet gouvernemental visant à réformer une nouvelle fois le système de retraite par répartition publique.
En préambule, nous réaffirmons que les propositions contenues dans ce projet ne répondent en rien aux réelles difficultés de financement des retraites sur le long terme.
Tout comme l’ensemble des salariés de notre pays, les personnels des SDIS seraient impactés par les mesures de déconstruction sociale proposées.

Réunies le 12 juillet à Paris, nos organisations syndicales s’inscrivent dans la démarche générale de refus du projet gouvernemental visant à réformer une nouvelle fois le système de retraite par répartition publique.

En préambule, nous réaffirmons que les propositions contenues dans ce projet ne répondent en rien aux réelles difficultés de financement des retraites sur le long terme.