Communiqué de presse du 18 septembre 2002 inondations sud de la France

COMMUNIQUE DE PRESSE

L’Uni­on Syndicale Nationale CGT des Personnels des Services Départementaux d’Incendie et de Secours tient à exprimer sa solidarité à l’égard des familles des victimes, concitoyens de toutes origines mais, hélas aussi Sapeur-Pompier en mission, ainsi qu’aux personnes ayant eu leur habitation dévastée suite aux terribles innondations ayant touché le sud de la France la semaine dernière

Malheureusement l’heure est déjà aux premiers constats et bilans.
Est-il normal, qu’en l’an 2002 dans notre société l’une des plus riches au monde et à la pointe dans d’innombrables domaines, nous ne puissions que constater un tel désastre.
Des carences, des incohérences sont, une nouvelle fois , apparues.
Les expériences passées, telles les inondations de Nîmes ou Vaison la Romaine, n’auraient-elles servi à rien ?
L’urbanisation à outrance, n’importe où, le lobbying de certains promoteurs axé sur le fric à n’importe quel prix….
Résultat : plus de 3000 maisons individuelles touchées et, le comble, une caserne de gendarmerie et un centre de secours de pompiers rendus non opérationnels.
Le constat vient d’être fait : nous manquons de moyens, mais aussi surtout de personnel.
Il est de plus en plus difficile de recruter des sapeurs-pompiers volontaires.
Alors pourquoi ne pas embaucher et former des sapeurs-pompiers professionnels en quantité importante et suffisante, afin de combler les manques d’effectifs reconnus dans tous les centres de secours de France.
Cela permettrait de garantir un service public de qualité et, à long terme, de pallier les situations aperçues, tels que ces sinistrés attendant les secours pendant des heures, voir même 24 heures pour un village entier.
La volonté d’engager des moyens en prévision à t-elle réellement existé.
Le risque majeur, classé rouge, était connu et annoncé.
Mais la mise en place des Schémas Départementaux d’Analyse et de Couvertures des Risques (SDACR) à pris du retard dans certains départements, notamment celui du Gard.
Bien évidemment nous savons que le risque zéro n’existe pas.
Pour permettre de s’en rapprocher, engageons des moyens en conséquence et renforçons notre Service Public, celui de la protection des personnes et des biens.
La vie ne peut être le gage de considérations financières.
L’USN CGT

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