Compte rendu de la rencontre avec le nouveau conseiller sécurité civile du Ministre de l’Intérieur le 28 octobre 2014
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Compte rendu de la rencontre avec Mathieu GARRIGUE-GUYONNAUD, le nouveau conseiller sécurité civile du Ministre de l’Intérieur
La C.G.T. a rencontré M. Mathieu GARRIGUE-GUYONNAUD, le nouveau conseiller sécurité civile du Ministre de l’Intérieur, le 28 octobre 2014.
- La C.G.T. a tenu à évoquer les cas particuliers de départements qui connaissent un conflit qui s’inscrit dans la durée: le Calvados (14), l’Hérault (34). L’issue de ces conflits demande que les acteurs institutionnels du dossier veuillent eux aussi en sortir et joignent à cette volonté les gestes qui permettraient un vrai dialogue.
- Lorsque des agents se retrouvent blessés de manière irréversible lors de manifestations, la C.G.T. estime indispensable qu’une attention particulière leur soit portée.
- Une rumeur circule sur la révision de l’arrêté régissant l’aptitude médicale. Nous souhaitons la voir confirmée ou infirmée. Renseignements pris, un début de réflexion existe sur cet arrêté, mais uniquement sur la médecine de prévention, toute autre projection serait infondée.
- La C.G.T. est revenue sur le courrier qu’elle a envoyé sur le congé pour raison opérationnelle, et l’analyse de la situation des agents qui sont dans le dispositif ou en ont été écartés. L’analyse a été demandée à la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crises.
- Les demandes de disponibilité déposées par les agents salariés des S.D.I.S. sont en augmentation (comme les changements de filière, les valorisations d’acquis d’expérience…). N’y a-t-il pas un recensement à faire pour lever le doute d’une crise de la vocation (pour la C.G.T., vocation valant pour l’attachement au S.D.I.S. tant des S.P.P. que des P.A.T.S.).
- La situation sur le virus Ebola : les S.D.I.S. sont des acteurs incontournables pour faire face à une menace de cette ampleur ; ils doivent intégrer les dispositifs mis en place, lesquels sont à l’heure actuelle trop “santé-centré”. Les S.D.I.S. ont des personnels formés et les moyens d’appliquer les préconisations sanitaires en vigueur (véhicules sanitaires indisponibles durant 12 heures post opération).
- L’Etat doit être normatif : la réécriture du R.1424-39 du C.G.C.T. (Code Général des Collectivités Territoriales) classant les centres (C.P.I., C.S., C.S.P.) avec un effectif ne doit pas se faire au détriment de la sécurité des usagers.
- Sur le groupe de travail R.E.A.C. C.T.A.-C.O.D.I.S., la C.G.T. rappelle ses positions :
- la distinction future entre les opérateurs et chefs opérateurs avec un régime indemnitaire différencié est très éloignée des engagements de rendre les postes attractifs ;
- la disparition des conditions de travail (matérielles, risques psycho-sociaux…) du champ du groupe de travail, tout comme la situation des presque 900 agents P.A.T.S. dans les C.T.A.-C.O.D.I.S., est inadmissible.
Ces deux thèmes devront être traités, cela est nécessaire.
La C.G.T. termine l’entretien en évoquant les diverses pistes concernant la réforme territoriale.
Vos représentants : P. Wernert, S. Delavoux
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