COURRIER DE SOUTIEN AUX SPP BELGE le 9 février 2007
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Montreuil, le 9 février 2007
Bruno LEBEL
Secrétaire général du
Collectif Fédéral
CGT des agents des SDIS,
A,
Monsieur René DAENEN
Secrétaire National de la Section Pompiers-Ambulanciers du CGSP LIEGE
Cher collègue,
Tout d’abord, cher collègue, je vous demande de transmettre toutes les condoléances des sapeurs pompiers professionnels que nous représentons à la famille et aux collègues du sapeur pompier décédé accidentellement au cours d’une intervention.
Ce nouveau drame rappelle, s’il en était encore besoin, toute la dangerosité de notre métier.
C’est avec grand intérêt que nous suivons le conflit social des sapeurs pompiers belges.
En effet, inutile de vous dire que nous avons les mêmes difficultés et les mêmes revendications.
Le ministre de l’intérieur français, en charge des dossiers des sapeurs pompiers, a reconnu, en 2004 par la loi, la dangerosité du métier de sapeur pompier. Malheureusement, aucune mesure n’a été prise pour permettre aux sapeurs pompiers professionnels de partir avec une retraite décente à 55 ans. C’était pourtant ce que toute la profession attendait.
Nous attendions, comme vous d’ailleurs, qu’il qualifie l’insalubrité et la pénibilité du métier.
Nous sommes par ailleurs très inquiets des suites qui seront données tant sur le plan européen que national, le gouvernement envisage de mettre à plat tous les régimes spéciaux.
Concernant les aspects financiers, nous rencontrons les mêmes difficultés, à savoir ; l’état décide, réglemente et se désengage financièrement laissant quasiment les charges financières des services d’incendie aux départements. Cette situation n’est plus tolérable.
Nous sommes toujours en conflit avec le gouvernement qui ne veut pas nous accorder la revalorisation des carrières dont vont bénéficier les autres fonctionnaires.
Pour toutes ces raisons, nous pensons qu’il serait intéressant que nous organisions une rencontre de nos syndicats. D’ores et déjà, nous prenons rendez vous pour le 28 février, date de votre manifestation.
Je te prie d’accepter, cher collègue, nos salutations syndicales et fraternelles.
Pour la CGT
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