DECLARATION ET COMPTE RENDU DE LA CNSIS DU 17 mars 2005
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Paris, le 18mars 2005
COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE NATIONALE DES SDIS,
17 MARS 2005
LA CNIS POUR QUI ? LA CNIS POUR QUOI ?
Les élus se sont accaparés la CNIS. Seuls les dossiers qu’ils auront décidés d’inscrire à la conférence seront retenus.
Le président après avoir installé la réunion, avec ½ heure de retard, précise que la CNIS dans sa composition actuelle n’est que provisoire et qu’elle devra être recomposée après le 17 avril, en application de la loi de sécurité civile. Dans ces conditions, il propose de reporter les élections de bureau.
Les organisations syndicales et certains élus précisent qu’il n’y a plus d’urgence à adopter le règlement intérieur de la CNIS. Après une suspension de séance, à la demande des élus, le président indique que cette solution a été retenue et propose tout de même de recueillir les amendements.
Le directeur de cabinet du ministre propose, afin qu’il n’y ait pas confusion sur les rôles respectifs (état, CNIS, CSFPT) de rédiger une note rappelant les prérogatives de la CNIS.
– La CGT demande la parole concernant l’ordre du jour. En effet, pourquoi le rapport COURTOIS de la DDSC, portant sur les MAJORS ne figure pas à l’ordre du jour ? (voir déclaration sur le site).
Chahut dans la salle, les élus politiques, toutes tendances confondues nous reprochent « d’être hors sujet » LA CNIS POUR QUOI ? hormis l’intersyndicale, les autres syndicats et la FNSP se rangent du côté des élus et confirment que ce ne sont pas les attributions de la CNIS.
– Le président indique que 3 commissions spécialisées seront mises en place. La CGT demande, au nom de l’intersyndicale de créer une 4ème commission spécialisée sur la fin de carrière des SPP compte tenu que le décret à paraître sur le PFC prouvera vite ses limites. (voir déclaration sur le site).
Nouveau chahut des élus qui repoussent notre proposition précisant que leurs 3 commissions suffisent.
Pire encore, les élus ont demandé au président de stopper l’intervention de Freddy Vaxelaire, qui s’exprimait au nom de l’intersyndicale, il ira tout de même jusqu’au bout.
Le représentant du ministre, conscient de la gravité de la situation demande à la DDSC de mettre en place des groupes de travail sur les majors et la fin de carrière des SPP. Même si on ne se fait guère d’illusions sur la finalité de ces groupes de travail (rappeler vous les groupes de travail mis en place par Sarkozy à l’issue de la manif de mars 2004), cette proposition aura servi à assainir l’ambiance générale, très tendue. Il demande également une clôture rapide du dossier des infirmiers du SSSM.
– Décret portant sur l’attribution du Fond d’Aide à l’Investissement au BMP de Marseille et à la collectivité de Mayotte. Pour la CGT, nous ne pouvons cautionner l’exception territoriale des SIS et donc le reversement d’une partie de la FAI attribuée aux Bouches du Rhône pour le BMP. La CGT a voté CONTRE.
– décret portant création d’un comité d’hygiène et de sécurité dans tous les SDIS.
Les élus interviennent unanimement pour que les SPV participent avec voix consultative en s’appuyant sur une « doctrine nationale » proposée par la DDSC.
La CGT intervient en rapport à la réponse qui nous a été faite par le ministère, à savoir : « les SPV ne sont ni électeurs, ni éligibles ». Dans ces conditions, pour la CGT, ils ne peuvent ni y assister voire y participer. La CGT a tout de même voté POUR la création d’un CHS dans tous les SDIS.
– réforme du Fond d’Aide à l’Investissement. La DDSC justifie la modification du FAI au prétexte de la lourdeur du dispositif de mis en place. Sauf que pour tous les élus, le dispositif proposé est encore plus complexe. Tous demandent à revenir à l’ancienne Dotation Globale d’Equipement.
La CGT, seule organisation syndicale à intervenir sur ce point, a confirmé la complexité du dispositif et notamment le fait que certains SDIS ne perçoivent pas la totalité de cette enveloppe compte tenu de l’ampleur du dossier à monter.
– Aide Médicale Urgente.
Les élus, et certaines organisations syndicales ont demandé au ministre, devant l’incohérence et les interprétations diverses de la circulaire, sa réécriture en posant les principes d’urgence, de lieux et de voies publics. (voir déclaration CGT sur le site).
– Taxe sur les Conventions d’Assurances Automobiles.
C’est la finesse budgétaire de l’état pour mieux faire passer la décentralisation auprès des conseils généraux. Peu de remarques sur ce dossier, il faut dire qu’il était déjà tard et que l’assistance devenait clairsemée.
– enfin la DDSC confirme la parution rapide du décret sur le l’abaissement de 30 à 25 de services publics pour l’obtention des bonifications et la parution prochaine du décret de fin de carrière des SPP.
CONCLUSION :
Vous l’aurez tous compris, la CNIS n’est pas pour les SPP, mais exclusivement réservées à l’attention des élus. Ce sont malheureusement et uniquement les incidences et les conséquences budgétaires des dossiers qui orientent leurs décisions. Mis à part peut être la circulaire AMU pour laquelle ils sont critiqués dans leurs départements.
Pour sa part, la CGT y a démontré qu’elle était, une nouvelle fois, force de proposition et qu’elle prendrait toute sa place dans cette CNIS à travailler au plus près du quotidien des SPP et nous continuerons, n’en déplaise aux élus, à revendiquer une CNIS tripartite.
Pour la CGT, Freddy VAXELAIRE et Bruno LEBEL
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