MESSAGES A TOUS LES MEMBRES DE L’USN CGT des SDIS le 15 janvier 2004
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MESSAGES A TOUS LES MEMBRES DE L’USN CGT des SDIS
Les discussions qui ont précédé la conférence de presse du mercredi 14 janvier 2004, au siège de la CGT à MONTREUIL, ont mis en évidence la nécessité « d’officialiser l’intersyndicale ».
Dans cette perspective, nos quatre organisations syndicales ont donc décidé de travailler une revendication commune. En effet, les syndicats, les syndiqués ne comprendraient pas que nous ayons des communiqués communs et des revendications divergentes.
Cela ne fait plus de doute pour personne, compte tenu des mesures qui conditionnent l’accès au CDO cotisant, nous avons tous eu le même réflexe, LE CDO EST MORT.
Il nous reste à présent à développer, dans l’unité, pas n’importe laquelle, tous les modes d’actions possibles pour faire reconnaître la dangerosité et la pénibilité de notre métier par des mesures concrètes pendant et en fin de carrière.
Nous avons déjà une piste, puisque 124 députés de la majorité présidentielle ont déposé le 24 septembre dernier à l’Assemblée Nationale une proposition de loi portant amélioration du statut des sapeurs pompiers et de leurs familles en demandant le bénéfice d’une bonification de 50% du temps de service et d’un droit à pension à partir de 50ans.
Nous avons été forcés de constater le 5 janvier dernier, l’échec des négociations alors que le ministre de l’intérieur avait pris le 1er octobre 2003 des engagements forts pour maintenir et améliorer le CDO.
Pour l’intersyndicale, le constat est identique et la finalité de notre revendication est la même.
IL FAUT QUE CE GOUVERNEMENT RECONNAISSE LA DANGEROSITE ET LA PENIBILITE DE NOTRE PROFESSION EN DONNANT LA POSSIBILITE AUX SPP D’ACCEDER DE DROIT A UN DEPART ANTICIPE A PARTIR DE 50 ANS.
Tous les modes d’actions sont d’ores et déjà envisagés.
C’est pour cela que les quatre organisations syndicales ont décidé de se retrouver les 21 et 22 janvier à MONTREUIL, au siège de la CGT, pour arrêter :
– la revendication commune,
– les règles communes à l’intersyndicale,
– les modalités d’action.
D’autant que nous venons d’apprendre que le ministre recevait les organisations syndicales le 5 février à 15 heures.
Même si nous n’attendons rien de plus de cette rencontre, nous avons exigé d’être reçu en intersyndicale.
Chers collègues, la machine est lancée et nous devons utiliser tous les moyens et tout mettre en œuvre pour obtenir satisfaction sur nos revendications. Bien entendu, ce sujet occupera une bonne partie des débats que nous auront lors de notre comité national les 20 et 21 janvier prochain.
Bruno LEBEL
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